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Les auteurs anglo-saxons et le roman noir

Si la 1ère Guerre mondiale (1914-1918) porte un coup d’arrêt de la littérature policière française, elle permet aux auteurs américains de se faire connaître dans un nouveau genre : le roman noir.

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Le roman noir OU Hard-boiled : les détectives, qu’on appelle les « privés », cognent fort, ont un langage des plus douteux, sont des « durs à cuire» , travaillant plus pour l’argent que pour le plaisir intellectuel ou la morale.

Le roman noir s’attache à rendre compte de la réalité sociale du pays (le crime organisé, la mafia) qui prend racine dans les années 1920.

 

Le roman noir n’est plus un jeu où il suffit de suivre les déductions de l’enquêteur pour résoudre l’énigme. Celle-ci est reléguée au second plan, la description de l’action et de sa noirceur étant privilégiée.

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L’auteur américain Dashiell Hammett est considéré comme le père du roman noir. Il publie son premier roman La Moisson rouge en 1929 et Le Faucon de Malte en 1930

Dans ses histoires la notion de bien et de mal est confuse, la violence règne, la mafia, la corruption, les politiciens et les officiers de police vereux sont omniprésents

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Le genre policier américain se distingue ainsi du genre policier français :

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Les auteurs américains mettent en avant l’action : plus que par le mystère, l’attention du lecteur est attirée par les péripéties de l’histoire, souvent liées à la violence.

 

Les auteurs français se caractérisent par la description d’une ambiance et d’une atmosphère

Après la seconde guerre mondiale, le monde de l’édition connait une révolution avec l’invention du livre de poche, un format bon marché. La naissance de ce  « paper back » au Etats-Unis va permettre à bon nombre d’auteurs américains de se faire connaître en surfant sur la bague du roman noir.

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On retrouve des auteurs tels que :

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