HISTOIRE DE LA POLICE SCIENTIFIQUE
C’est en France, en 1888 que Alphonse BERTILLON crée le premier service d’identification à la préfecture de police de Paris où il réunit l’anthropométrie (mesure du corps, les os) et la photographie judiciaire (photo de profil et de face). Il utilise pour la première fois en France la dactyloscopie (empreintes digitales) dans une enquête de police.
C'est en Suisse, à Lausanne, en 1909 que sera inaugurée la première école de police scientifique au monde
Un an plus tard, Edmond LOCARD, médecin légiste, installe pour la première fois un laboratoire scientifique dans les greniers du palais de justice de Lyon.
C’est le début de la police scientifique moderne
Ces découvertes scientifiques l’amènent à penser qu’il faut alors regrouper au même endroit tous les services techniques qui servent à une enquête policière, à savoir la toxicologie, la balistique, la dactyloscopie. Toutes ces techniques ont vu le jour vers la fin du 19è siècle, emmenées par des hommes comme Alphonse Bertillon (anthropométrie), Henry Faulds (dactyloscopie), Louis-François Etienne Bergeret (Entomologie).
En plus d’être médecin légiste, il est aussi fan de Sherlock Holmes, et va s’inspirer de son héros pour effectuer ses premières recherches. Il sera très fréquemment en contact avec l’écrivain Conan Doyle.
Le médecin affirme que personne « ne peut aller et revenir d'un endroit, entrer et sortir d'une pièce sans apporter et déposer quelque chose de soi, sans emporter et prendre quelque chose de l'endroit ou la pièce »
C’est le principe de base de la police scientifique actuelle
En 1923, à l’initiative du Dr LOCARD, on crée à Lyon l’Organisation Internationale Criminelle, qui deviendra INTERPOL en 1956.
En 1986, un chercheur anglais, Alec JEFFREYS, fait une découverte qui va révolutionner les méthodes d’investigation policières :
le concept d'empreintes génétiques
Depuis l'apparition des techniques permettant de comparer les empreintes génétiques, l'ADN est devenu l'indice numéro 1 pour toute enquête criminelle
